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Analyse des chocs durant le transport de marchandises

Cet article est inspiré du communiqué de presse de MSR du 12.07.2017 (http://www.msr.ch).

Représenter des données de mesures volumineuses de manière claire, analyser rapidement les événements critiques et les documenter de manière concluante : Ce sont ces possibilités qu’offre le nouveau logiciel pour enregistreurs de données MSR ShockViewer spécialisé dans l’analyse d’événements de chocs et de charges dues aux chocs.

Lors du transport, les marchandises transportées sont soumises à une multitude d’influences extérieures qui peuvent les endommager. Les mini-enregistreurs de données et le nouveau logiciel MSR ShockViewer, comme ceux fabriqués par la société MSR Electronics GmbH à Seuzach, permettent de saisir, de mémoriser et d’analyser les principaux effets physiques sur les biens transportés (accélération, température, humidité relative, pression de l’air, lumière). Les données enregistrées restituent la totalité des conditions de transport d’une expédition de marchandises, facilitant ainsi l’optimisation des concepts logistiques et permettant aussi de répondre rapidement et à peu de frais aux questions quant à la responsabilité et à l’assurance qualité.

Les chocs sont les charges dues au transport les plus dommageables

Sont considérés comme paramètres physiques les plus importants, qu’il convient de surveiller au sein d’une chaîne logistique et de transport, les accélérations, les événements de choc, les chocs et vibrations, car ils peuvent avoir des effets négatifs sur la construction mécanique de tout objet industriel ou d’usage courant. Afin de pouvoir saisir de telles charges dues au transport avec précision, il faudrait enregistrer une valeur d’accélération correspondante plus de 1000 fois par seconde, pour bien pouvoir saisir les vibrations aussi et les analyser en vue de leur caractéristique de fréquence. Le tout, bien entendu, dans trois axes spatiaux géométriques (x, y, z), afin de collecter des valeurs d’accélération dans toutes les directions. À cet égard, les mini-enregistreurs de données du type MSR165 avec enregistrement des chocs jusqu’à 15 g resp. 200 g et une cadence de mesure de 1600/s se sont révélés particulièrement efficaces. L’enregistrement de données du capteur d’accélération à 3 axes débute, au choix, au moment où un seuil d’accélération est dépassé ou bien à un moment défini. 32 valeurs sont enregistrées déjà avant l’événement de choc pour permettre de considérer aussi l’historique du choc lors d’une analyse g. Ainsi, l’utilisateur sait non seulement qu’un choc fort a eu lieu, mais il en connaît aussi le déroulement chronologique précis.

Les analyses précises permettent de démasquer les responsables des dommages

L’analyse des données de l’enregistreur – que ce soit pour déterminer un dommage ou pour améliorer des constructions d’appareils ou bien des emballages de transport – sera très précise avec le nouveau logiciel MSR ShockViewer à l’utilisation intuitive. Il permet de représenter même les enregistrements volumineux de l’enregistreur de données MSR165 de manière claire, d’analyser rapidement les événements critiques et de les documenter de manière concluante, aidé par des fonctions graphiques de zoom et de navigation sophistiquées. Cela vous permet d’examiner aussi bien la courbe de données que les points de mesure de chaque charge due aux chocs et d’exporter les données. Toutes les valeurs mesurées sont dotées d’un «tampon horaire» qui permet de reconstituer le moment d’un événement avec une précision à la seconde près – ce qui revêt d’une grande importance lorsqu’il s’agit d’apporter des preuves. D’autres données environnementales telles la température, l’humidité, la pression ou la lumière peuvent également être observées et triées graphiquement à l’aide du MSR ShockViewer. Ensuite, un seul clic suffit pour consulter un rapport.

Vous pouvez choisir les différentes options sur la page de configuration de l’enregistreur MSR165.

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Mesure des COV (composés organiques volatiles) à l’aide de détecteurs à photoionisation (PID)

Cet article est le résumé d’un article écrit par E-Instrument (http://www.e-inst.com).

Les composés organiques volatiles (COV) présents dans les entreprises et les locaux d’habitation peuvent être dangereux pour la santé.

Les COV représentent une variété de composés chimiques organiques qui libèrent des molécules gazeuses à partir de leur forme liquide ou solide à la température ambiante. Alors que de nombreux COV sont naturels et importants pour les interactions environnementales, un grand nombre sont émis dans les processus d’origine humaine et sont dangereux pour la santé humaine si respirés à certaines concentrations. L’EPA a déterminé que les concentrations de COV sont à l’intérieur des bâtiments beaucoup plus élevées par rapport à l’extérieur (jusqu’à 10 fois plus élevées), et on estime que 50 à 300 COV différents peuvent être détectés dans l’air des maisons, des écoles, des bureaux et des bâtiments commerciaux à un moment donné. Quelques exemples de ces composés comprennent le formaldehyde, le toluène, le benzène, le xylène, le perchloroéthylène, etc. Les effets néfastes sur la santé causés par l’inhalation de ces produits chimiques peuvent aller d’une irritation temporaire des yeux ou de la gorge, des nausées et des maux de tête, à des maladies à long terme tels que le cancer ou des dommages au foie, les reins ou le système nerveux central.

La concentration des COV doit être maintenue inférieure à 1 ppm. Une concentration plus élevée que 10 ppm peut affecter la santé.

Sources fréquentes de COV

De nombreux produits couramment utilisés peuvent être les sources de ces composés, y compris les produits d’entretien et de nettoyage des bâtiments, peintures, adhésifs, produits d’étanchéité, tapis, cloisons sèches, matériaux d’isolation et bien d’autres encore. Quelques exemples de sources spécifiques et des processus qui émettent généralement des niveaux élevés de COV: gaz de ventilations, techniques de séparation de l’eau, eaux usées industrielles, procédés de fabrication en batch, le raffinage du pétrole, traitement du gaz naturel, procédés pétrochimiques, peintures, etc.

Comment mesurer les COV ?

Pour mesurer avec précision les COV les plus courants trouvés dans les maisons ou les bureaux à des concentrations de l’ordre de quelques parties par milliard (ppb), on utilise des détecteurs à photoionisation (PID). Chaque capteur PID est équipé d’une lampe UV qui émet des photons de haute énergie sur un échantillon d’air ambiant aspiré dans la chambre du capteur (voir schéma ci-dessous). Lorsqu’elles sont frappées par cette lumière UV, la plupart des molécules de COV, à l’exception des COV de faible poids moléculaire, se décomposent en électrons libres et en ions chargés positivement. Ce gaz ionisé produit un courant électrique qui est amplifié et converti en une lecture, soit en parties par milliard ou ug / m3. Plus la concentration des COV dans l’échantillon d’air est élevée, plus le courant qui sera généré et détecté par le capteur PID sera important.

Détection de COV à l’aide d’une lampe UV

Un COV sera ionisé et détectée par le capteur PID si l’énergie nécessaire (potentiel d’ionisation) pour briser la molécule (en cation + électron) est inférieure à l’énergie émise par la lampe UV dans le capteur.

Il existe plusieurs types de lampes qui se distinguent par le gaz contenu, par exemple krypton, xénon ou argon. Chaque gaz émet une énergie photonique spécifique lorsqu’il est excité, ce qui ionise un sous-ensemble différent de molécules de COV. Par exemple les appareils de la série QAI de E-Instruments utilisent une lampe au krypton, qui émet une énergie de photons de 10.6 eV. Les lampes krypton sont optimales pour leur sensibilité élevée, longue durée de vie, et la capacité de cibler une large gamme de COV communs dans les milieux résidentiels et commerciaux.

Bien que les lampes au xénon ont une longue durée de vie, elles ne peuvent détecter les COV dont le potentiel d’ionisation est supérieur à 9.6eV. Cela exclurait les COV les plus courants trouvés dans les maisons et les bureaux.

Les lampes argon sont capables de détecter une très large gamme de COV car elles émettent une énergie de 11.7eV. Cependant, les lampes argon ont une durée de vie courte et il serait nécessaire de les remplacer fréquemment.

Quels COV la lampe Krypton (10.6 eV) peut-elle détecter ?

Les lampes krypton sont capables de détecter des centaines de composés organiques volatiles ayant un potentiel d’ionisation inférieur à l’énergie de 10.6 eV qu’elle émet.

Le tableau suivant donne des indications quant aux COV que le capteur PID de E Instruments peut détecter:

COV détectésExceptions (substances non détectées)
Hydrocarbures (CnHm)Méthane, Ethane, Propane, Acétylène, chloro-, fluoro-, bromo-
AlcoolsMéthanol, chloro-, fluoro-, bromo-
AldéhydesFormaldéhyde, chloro-, fluoro-, bromo-
Cétoneschloro-, fluoro-, bromo-
Esterchloro-, fluoro-, bromo-
Aminesaucune
Sulfidesaucune

Nous proposons tout une gamme d’appareil de mesure de la qualité de l’air.

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Le formaldéhyde est la cause de 115 cas de cancer par million de personnes exposées chaque année

Cet article est le résumé d’un article écrit par E-Instrument (http://www.e-inst.com).

Elément clé de la famille des COV (composés organiques volatiles) et une préoccupation majeure pour la qualité de l’air intérieur, le formaldéhyde (CH2O) a été lié à un certain nombre de problèmes de santé. L’Agence internationale pour la recherche sur le cancer (CIRC) l’a classé comme cancérogène susceptible de causer des effets négatifs sur la santé et des odeurs à des concentrations aussi faibles que 0.1 ppm. L’administration de la santé et la sécurité au travail (OSHA) a établi une limite d’exposition au formaldéhyde de 0,75 ppm pour un maximum de 8 heures. Le formaldéhyde est utilisé dans de nombreux procédés de fabrication de matériaux de construction et de produits ménagers. On le retrouve donc en général à des concentrations nettement plus élevées en intérieur qu’à lextérieur. Il est difficile d’identifier exactement quels matériaux sont les principales sources de formaldéhyde sans équipement spécialisé en raison des variations des taux de relargage qui peuvent être très différents. Par exemple, dans les maisons avec de grandes quantités de nouveaux produits en bois pressé ou de peintures, les niveaux de formaldéhyde peuvent rapidement être supérieure à 0.3 ppm.

En Suisse, l’Office fédéral de la santé publique recommande de ne pas dépasser 0.1 ppm (correspondant à 125 microgrammes par mètre cube d’air) dans les logements et les espaces de vie (brochure 2010, www.polluantshabitat.admin.ch).

Souvent le formaldéhyde peut être trouvé dans les planchers et la peinture à partir desquels il se diffuse dans l’air ambiant

concentration en formaldéhydequalité de l’air
< 0.05bonne
0.05 à 0.1correcte
0.1 à 0.3mauvaise
0.3 et plusdangereuse

Sources courantes de formaldéhyde

Les bâtiments récents sont plus susceptibles de contenir des concentrations en formaldéhyde importantes. La plupart des textiles comme les tapis, le bois pressé comme les planchers de bois et panneaux de particules, ainsi que des peintures et des adhésifs, papier peint, peinture au latex et les produits de nettoyage peuvent libérer du formaldéhyde provenant du procédé de fabrication en quelques heures ou même durant plusieurs mois. Certains matériaux libèrent seulement le formaldéhyde dans certaines conditions de température et d’humidité ce qui rend difficile la détection de la source de contamination. Les tableaux ci-dessus montrent les limites recommandées d’exposition.

Une solution pour la détection: AQ Expert Moniteur

Parce que de nombreux matériaux de construction émettent du formaldéhyde parmi d’autres COV, le détecteur portable AQ Expert moniteur est une solution idéale pour la mesure et l’enregistrement de données pour s’assurer un environnement sûr. Cet instrument spécialisé utilise un détecteur de photoionisation très précis pour surveiller constamment et enregistrer des composés potentiellement dangereux dans les espaces intérieurs.

Cliquez sur appareils de mesure du formaldéhyde (avec une résolution de 1 ppb) pour plus d’informations.

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Mini enregistreur pour l’optimisation du transport

Cet article est écrit à partir d’un article founi par le fabriquant MSR et Trimos.

Trimos est un fabricant suisse d’instruments de mesure de précision (www.trimos.ch) actif dans la métrologie industrielle depuis 1972. Les produits sont utilisés dans l’industrie mécanique pour la mesure de pièces en tout genre ainsi que pour l’étalonnage des moyens de mesure dimensionnels.

Dernièrement une analyse des cas de réclamations a montré qu’une partie significative de ceux-ci provenaient de mauvais traitements ou de chocs occasionnés pendant le transport. Or il est par expérience très difficile de faire valoir la responsabilité du transporteur dans de tels cas. C’est donc en général Trimos qui, pour maintenir un niveau de satisfaction élevé de ses clients, couvre les frais de réparation. Les conséquences sont de plusieurs ordres:

  • Perte d’image car c’est finalement l’instrument Trimos qui a un problème (et pas le transporteur)
  • Coûts élevés
  • Perte de temps et irritation des intervenants

Le type de moyen de transport utilisé ainsi que les conditions dans lesquelles les produits sont stockés et manipulés varient fortement d’un pays à l’autre. Tous ces paramètres sont en général très mal connus et maîtrisés. Une étude approfondie permettrait de mieux connaître ce qui se passe pendant le transport et d’adapter les emballages en conséquence.

Récemment, une toute nouvelle génération de colonnes de mesures a été lancée sur le marché. Afin d’assurer la qualité du produit et maîtriser le comportement de son emballage jusqu’à l’utilisateur final, Trimos a décidé d’effectuer une batterie de tests à l’aide d’un accéléromètre 3D de chez MSR (MSR165). Le MSR165 permet l’acquisition de chocs jusqu’à 200g selon 3 axes ainsi que la température ambiante. Sa batterie lui offre une autonomie de plusieurs semaines. C’est un dispositif parfaitement adapté au suivi d’un colis, de l’usine jusqu’au destinataire final.

Tests de chocs

Une première série de tests ont été destinés à vérifier les propriétés de l’emballage. Ils consistaient à faire chuter l’instrument emballé dans des configurations différentes (hauteur, position de l’impact etc.) de manière à simuler ce qui pourrait se passer durant le transport. Ces tests ont permis de mettre en évidence les faiblesses de l’emballage et d’y apporter des améliorations.

Tests de transports

Les tests internes s’étant terminés avec succès, la phase de tests « réels » a pu être démarrée. Le MSR165 a été placé directement sur l’instrument Trimos lors de l’opération d’emballage, juste avant l’expédition (figure 1). Plusieurs positions ont été testées afin de déterminer la plus appropriée. L’instrument a ensuite été envoyé à quelques destinations critiques afin d’analyser ce qu’il subit durant le transport en termes de chocs (accélérations) et variation de température. Il est resté en moyenne 10 jours sur l’instrument entre le départ de l’usine et l’arrivée à la destination finale.

Les valeurs les plus sensibles sont l’accélération selon l’axe Y (conformément à la position de l’accéléromètre) ainsi que les variations de températures. Le graphique suivant (figure 3) montre une courbe typique du déroulement d’un transport:

1. Départ de l’usine

1-2: Transport par camion en Suisse et vol vers le pays de destination

2. Arrivée à l’aéroport de destination

2-3: Manutention et stockage intermédiaire

3. Chargement par un transporteur local

3-4: Transport et stockage intermédiaire par transporteur local

4. Arrivée chez le client final et déballage

figure 1. MSR165 fixé sur la machine durant le transport

figure 3. Accélération selon les 3 axes X, Y et Z et température (courbe continue) durant le transport

L’analyse de cette courbe montre que les chocs les plus importants se produisent lors de la manutention et lors du transport final. Cependant l’emballage a montré ses capacités à préserver l’instrument des chocs dans la direction la plus critique (Y). Des actions ont été entreprises pour mieux sélectionner les transporteurs locaux.

L’utilisation de l’accéléromètre MSR165 est très simple. La programmation des paramètres d’acquisition ainsi que le téléchargement et l’analyse des résultats se fait facilement par l’intermédiaire du logiciel livré avec l’instrument. Le démarrage de l’acquisition par un bouton situé sur l’accéléromètre est très pratique car il permet son montage sans se préoccuper des chocs avant le test et de démarrer l’acquisition à un instant précis.

Le MSR165 a permis de valider l’emballage de la nouvelle génération de colonnes de mesure Trimos de manière efficace. De nombreux doutes sur sa capacité à absorber les chocs de transport ont ainsi pu être levés.

L’enregistreur MSR165 est disponible avec 2 gammes de mesures, +/- 15 et +/- 200 g. Il peut être équipé avec d’autres capteurs.

Vous pourrez trouver de plus amples informations ici.

Choisissez votre enregistreur MSR165 ici.

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Mini enregistreur pour l’évaluation du confort dans les trains

Il s’agit d’un résumé d’un article paru dans MessTec Automatisation 3/2015, pages 74 à 75, Wiley-VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, GIT Verlag, Weinheim.

Chez Stadler Rail, fabricant de matériel roulant ferroviaire, des enregistreurs de données de MSR ont été utilisés pour étudier les vibrations pouvant apparaitre dans le matériel roulant.

Pour l’effectuer les mesures, les enregistreurs sont montés sur des plaques Ils mesurent les accélérations dans les trois axes de l’espace sur le châssis et au centre des wagons.

Pour leur traitement, les données sont exportées dans un fichier .csv qui peut être lu dans le logiciel d’analyse de mesure Famos. Les données sont filtrées ce qui permet leur interprétation.

Le même type d’enregistreur de données a été utilisé pour valider la modernisation des véhicules de la société MGB Bahn. Pour les mesures d’essai, les enregistreurs ont été programmés pour une fréquence de 400 Hz (la fréquence maximale utilisable est de 1600 Hz). Quatre enregistreurs ont été fixés sur le châssis du train (entre les roues). Les vibrations sont mesurées selon l’axe perpendiculaire au déplacement du train au niveau de chaque essieu durant de courts déplacements de l’ordre de 10 minutes. L’ensemble des mesures pour un train dure environ 6 heures. Les trains test sont placés entre les trains normaux. Les tests ont été effectués à des vitesses de 60, 70, 80 et 90 km / h.

Pour évaluer la stabilité de véhicules en déplacement sur rails, l’accélération est mesurée perpendiculairement au châssis à l’aide d’un mini enregistreur MSR (Source MessTec drives Automation 3/2015)

L’enregistreur MSR165 est disponible avec 2 gammes de mesures, +/- 15 et +/- 200 g. Il peut être équipé avec d’autres capteurs.

Vous pourrez trouver de plus amples informations ici.

Choisissez votre enregistreur MSR165 ici.

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Enregistreur de données pour le suivi du transport

Sources: MSR (www.msr.ch)

Station spatiale internationale ISS, source: DVIDS, dvidshub.net, la NASA.

Une fusée à deux étages de type « Antares » a emporté des engins spatiaux non habités Orbital 2013 pour sa première mission d’essai. A bord du Cygnus se trouvaient non seulement des produits de consommation (nourriture, vêtements, produits scientifiques, des fournitures médicales, de support aux opérations dans l’espace, les éléments pour la maintenance, etc.), ainsi que des pièces de rechange, pour l’équipage et les installations scientifiques, mais aussi 10 enregistreurs de données MSR165 équipés de capteurs d’accélération 3 axes de la société technologique suisse MSR Electronics GmbH. L’objectif des mesures est d’enregistrer les données concernant les chocs et les vibrations durant le transport. En effet une partie de la cargaison est particulièrement exposée aux chocs, surtout lors du lancement de la fusée. Les enregistreurs MSR165 sont équipés de capteurs très sensibles et sont particulièrement bien adaptés à une utilisation dans les vaisseaux spatiaux. Ils fonctionnent de manière autonome, enregistrent des mesures précises sur de longues périodes de temps et en plus sont très légers et très compacts.

Pour la mission Orbital-2, l’enregistreur de MSR a été programmé pour détecter et enregistrer l’accélération du vaisseau spacial depuis le lancement jusqu’à son accostage à la station internationale en orbite autour de la terre. Une fois arrivés à leur destination, les enregistreurs sont récupérés par l ‘équipage de la station avec le matériel transporté. Si le temps le permet, les cartes mémoires sont récupérées et les données transférées sur un ordinateur puis envoyées sur terre. Les données sont alors comparées aux résultats de modélisations, ce qui permet de savoir si le transport s’est déroulé dans les conditions prévues.

Vous pourrez trouver de plus amples informations ici.

Choisissez votre enregistreur MSR165 ici.

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Résistance à la pression des tuyaux PTFE, FEP, PFA

Source: BOLA (www.bola.de)

Résistance à la pression des tuyaux en PTFE

Le graphique ci-dessous montre les valeurs maximales de pression de service recommandée (env. 0.25 x pression de rupture sur une courte durée) pour les tuyaux en PTFE en fonction du diamètre intérieur et l’épaisseur de la paroi à 20 ° C. Pour des températures d’utilisation supérieures à +20 ° C, les pressions indiquées dans ce graphique doivent être multipliés par le facteur de réduction correspondant. Pour des températures inférieures à +20 ° C il n’y pas besoin de tenir compte de facteurs de réduction.

Exemple: Pour les tubes en PTFE ayant un diamètre interne de 6 mm et une épaisseur de paroi de 1 mm, la pression maximale à +20 ° C est d’environ 8.8 bars. A une température de +50 ° C, cette valeur est de à 7.6 bars (pression 8.8 bar x facteur de réduction soit 0.87 = 7.65 bars).

Température (°C)5075100150200250
Facteur de réduction0.870770.680.530.390.28
Résistance à la pression des tuyaux en PTFE

Résistance à la pression des tuyaux en FEP

Le graphique ci-dessous montre les valeurs maximales de pression d’utilisation recommandées (env. 0.25 x pression de rupture sur une courte durée) pour les tuyaux en FEP en fonction du diamètre intérieur et l’épaisseur de la paroi à 20 ° C. Pour températures d’utilisation de -50 ° C à +150 ° C, les pressions indiquées dans ce graphique doivent être multipliés par le facteur de réduction correspondant.

Exemple: Pour un tuyau en FEP ayant un diamètre interne de 6 mm et une épaisseur de paroi de 1 mm, la pression d’utilisation maximale à +20 ° C est d’environ 7.8 bar. A une température de +50 ° C, cette valeur doit être réduite à 6.1 bar (pression 7.8 bar facteur de réduction x 0.78 = 6.1 bar).

Température (°C)-5002050100150
Facteur de réduction1.131.0410.780.450.21

Résistance à la pression – Tubes en PFA

Le graphique ci-dessous montre les valeurs maximales de pression d’utilisation recommandées(env. 0.25 x pression de rupture sur une courte durée) pour les tuyaux en PFA en fonction du diamètre intérieur et l’épaisseur de la paroi à 20 ° C. Pour des températures supérieures à +20 ° C, les pressions d’utilisation indiquées dans ce graphique doivent être multipliés par le facteur de réduction correspondant. Pour des températures inférieures à +20 ° C il n’y a pas de facteur à prendre en considération.

Exemple: Pour tubes en PFA ayant un diamètre intérieur de 4 mm et une épaisseur de paroi de 1 mm, la pression maximale d’utilisation à +20 ° C est d’environ 14 bars. A une température de +50 ° C, cette valeur doit être réduite à 12 bar (pression 14 bars facteur de réduction x 0.86 = 12 bar).

Température (°C)50100200250
Facteur de réduction0.860.50.260.21

Rayon de courbure des tuyaux en PTFE, PFA et FEP

Pour éviter la déformation ou le pliage du tuyau, l’équation suivante sera utile pour déterminer le plus petit rayon de courbure possible.

rayon de courbure minimal = (diamètre externe x diamètre externe) / épaisseur de la paroi

exemple: pour un tuyau en PTFE ayant un diamètre externe de 14 mm et une paroi de 2 mm d’épaisseur, le diamètre de courbure ne devra pas être inférieur à 98 mm.

Perméabilité des tuyaux PTFE et PFA

En raison de son traitement particulier et de sa structure, le PTFE a une perméabilité plus élevée que d’autres thermoplastiques. Un tuyau en PFA de même épaisseur de paroi a une perméabilité plus faible en raison de sa structure moléculaire plus ‘étanche’ que le PTFE.

Vous trouverez tout un choix de tuyaux ici.

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Enregistrement du pH sur un site de production.

L’appareil que nos décrivons ici a été développé pour enregistrer le pH et la température des rejets d’une unité de production. Il est composé d’un pH-mètre et d’un enregistreur grande capacité. L’ensemble peut-être alimenté en tension 9 ou 12 V.

Le pH-mètre Heito P310 permet de mesurer à la fois le pH et la température. Il dispose de sorties 0-20 mA pour la température et pour le pH permettant de d’y connecter un enregistreur.

Nous avons ici choisi l’enregistreur Gigalog. Sa résolution est de 16 bits. Les données sont enregistrées sur un mémoire flash SD, ce qui permet de stocker plusieurs millions de données. Les données enregistrées peuvent donc être lues directement par un lecteur de carte sur l’ordinateur (fichier texte) ou par une RS232 (figure 1). L’ensemble est incorporé dans un boitier IP65.

Le logiciel Gigaterm permet de lire les données à partir de l’interface série RS232 ou directement sur la carte mémoire et de présenter les données sous formes de courbes en fonction du temps (figue 2).

Figure 2: Exemple de courbes à partir des données enregistrées

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Réalisation d’une interface de visualisation avec le logiciel Siam. Application à l’automatisation d’un fermenteur.

Cette page présente les principes de base du programme à travers la création d’une interface visuelle.

Etape 1: ouverture d’une nouvelle fenêtre (figure1).

Il suffit ensuite de placer différents objets choisis dans une palette pour construire l’application.

Figure 1 Une nouvelle fenêtre ‘Synoptic’

Etape 2: importer une image.

Elle peut par exemple représenter l’installation à automatiser (figure 2).

Etape 2: importer une image.

Elle peut par exemple représenter l’installation à automatiser (figure 2).

Etape 3: ajouter les composants visuels à la fenêtre.

Ceux-ci sont choisis dans une palette (figure 3).

Figure 3 La palette de composants visuels

Pour ajouter un composant visuel à la fenêtre, il suffit de cliquer sur le composant de la palette puis de cliquer sur la surface de la fenêtre à l’endroit où doit apparaître le composant (figure 4). Ce composant peut être effacé ou déplacé tant que le mode configuration est actif.

Figure 4 Ajouter un composant visuel à une fenêtre

Etape 4: associer un canal à ce composant

Pour lui associer le canal (mesure, consigne, etc…)appartenant à un appareil (une balance, un convertisseur analogique digital, etc…), il suffit de cliquer sur le composant avec le bouton droit de la souris. Il apparaît un menu popup (figure 5).

Figure 5 Menu popup permettant le choix du canal à visualiser

Après avoir cliqué sur Choix du canal, il apparaît un dialogue contenant une liste (figure 6) de canaux. Il suffit alors de sélectionner le canal voulu.

Figure 6 Liste de canaux que le composant visuel peut représenter

Etape 5: Configuration du canal associé

Le canal affiché possède une configuration par défaut. Pour la visualiser ou la modifier, il suffit de cliquer une nouvelle fois sur le composant visuel à l’aide du bouton droit de la souris et de choisir cette fois la commande Configuration du canal. Il apparaît alors une boite de dialogue permettant de configurer le canal (figure 7).

Figure 7 Dialogue de configuration pour une entrée analogique Tecon 239

Il est par exemple possible de modifier le nom du canal et de le calibrer.

Etape 6 et suivantes: répéter les mêmes opérations pour les autres composants (étapes 3 à 5)

Le principe reste le même pour tous les objets de la palette. Il ne reste plus alors qu’à connecter l’appareil (ici le boitier interface Tecon239) au PC et de démarrer la communication pour visualiser les valeurs.

Voici un exemple de fenêtre (Figure 8). Il est tout aussi facile de créer des fenêtres présentant des courbes.

Figure 8 Un exemple: automatisation d’un fermenteur

Ces configurations peuvent être modifiées ou complétées plus tard, par exemple par l’adjonction d’une balance, de capteurs ou régulateurs supplémentaires, le logiciel offrant ainsi un très haut degré de souplesse.

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Dimensionnement de cyclones

Cet exemple présente le logiciel Cyclone. A partir d’un certains nombre de paramètres connus, le logiciel calcule les paramètres inconnus tels que les dimensions du cyclone et l’efficacité pour différentes tailles de particules.

Paramètres connus débit d’air: 3 m3/s

pression: 1 bar

température du gaz: 293 °K

densité du solide: 1500 kg /m3

distribution du solide:

Diamètre des particules (micron)fréquence cumulée inférieure
80.07
120.13
240.3
320.5
480.86
640.94
780.99
961

efficacité globale souhaitée: 0.92

Paramètres à déterminer

  • dimensions du cyclone
  • efficacité pour différente taille de particules
  • perte de charge dans le cyclone

Calcul

Etape 1
Entrer les paramètres du gaz
Etape 2
Entrer les paramètres du solide
Etape 3
Choisir une géométrie ou entrer votre propre géométrie
Etape 4
Choisir une combinaison de paramètres connus

Etape 5. Choisir un modèle dans la liste. Dans l’exemple la simulation a été réalisée à l’aide du modèle de Lorenz. Un tableau permet d’entrer une distribution de diamètres des particules. Le logiciel calcule alors l’efficacité correspondant à chaque classe de particule (fonctionalité pas disponible avec le modèle de Barth).

Appuyer alors sur le bouton de simulation.

Le logiciel affiche les dimensions du cyclone, le diamètre de coupure et la perte de charge.

L’efficacité correspondant à chaque taille de particule peut être consultée dans la fenêtre des paramètres.

Conclusion Le logiciel Cyclone permet de calculer les dimensions d’un cyclone sans avoir à écrire la moindre formule. Les calculs sont trés rapides, ce qui permet de comparer plusieurs solutions en trés peu de temps.